Parmi les outils dont disposent les coachs, il y en a un dont je ne pourrais pas me passer : l’analyse transactionnelle.
Elle est très riche, voire foisonnante. Chaque fois que j’en revisite les bases, je réalise que j’en avais zappé tel ou tel aspect.
Comme quand vous retrouvez un vieux cadre dans votre grenier et qu’après en avoir essuyé la poussière, vous tombez sur une photo qui vous touche.
Cette complexité va de pair avec une remarquable efficacité opérationnelle. L’analyse transactionnelle fournit des protocoles cinq étoiles pour traiter par exemple :
🔸 la compréhension du fonctionnement intrapsychique et interpersonnel d’un individu,
🔸 l’écheveau touffu des relations toxiques, quand votre client est noyé dans une situation et doit absolument remonter à la surface pour respirer,
🔸 les processus parallèles : les émotions du client entrent en résonance avec celles de son coach et ce dernier n’arrive plus à y voir clair,
🔸 les croyances limitantes, qui sont issues d’une histoire, d’un apprentissage, d’un vécu, de blessures, autant de couches qu’il faut discerner et déposer les unes à côté des autres,
🔸 les situations où le client est à la fois aux prises avec lui-même et avec son organisation. L’analyse transactionnelle couvre ces deux champs et propose un cadre de lecture élargi,
🔸 ou plus simplement, la clôture efficace d’une séance de coaching.
L’AT est aussi une approche profondément humaniste. Le prince, avec ses besoins, ses désirs, ses ressources, ses relations, sa créativité.
Le crapaud, sorte de faux moi du prince qui bride ce potentiel pour échapper à la souffrance et cache ses pustules derrière un masque…
Qui ne retrouve pas une part de lui-même dans cette description ?
Elle s’appuie sur ce constat implacable, mais pas fataliste : nous sommes parfois inadéquats, et la vie est injuste, imprévisible et s’achemine vers une fin inéluctable.
Cette formidable boîte à outils fournit aux coachs novices ou confirmés un précieux étayage conceptuel de leur pratique.
Ce qui n’interdit pas de recourir en parallèle à la PNL, à l’approche narrative, à l’approche systémique, à la Process Com, etc. L’analyse transactionnelle est un monde ouvert, pas une chapelle.
Si vous souhaitez :
▪ en découvrir ou en approfondir les fondamentaux,
▪ introduire davantage d’analyse transactionnelle dans votre pratique,
▪ passer de la théorie à des protocoles applicables en séance,
▪ analyser des situations de coaching sous l’angle de ce cadre de référence,
▪ vous entraîner lors d’exercices pratiques et bénéficier d’une supervision dans la foulée,
Je vous propose de participer à l’atelier que j’animerai les 14, 15 et 16 octobre à Lyon.
Ne tardez pas : le groupe est limité à 12 personnes.
Infos et inscription :
Les fondamentaux de l'Analyse Transactionnelle
Jérôme Curnier