Voici quatre (bonnes) raisons qui pourraient vous motiver à devenir coach.
1️⃣ Vous voulez transmettre ce que la vie professionnelle vous a appris
Vous avez été responsable de centre de profit, directeur d’unité de production, chef de projet transverse, manager d’équipes… Et vous avez envie de transmettre.
Pas en devenant enseignant ou consultant : trop loin du terrain, trop limité aux sujets techniques.
Ce qui vous attire, c’est d’utiliser votre parcours pour accompagner des individus, les aider à grandir, à s’épanouir dans leur activité… Tout ce qui fait la richesse et la saveur du métier de coach.
Point de vigilance : l’expérience ne suffit pas. Suivez une formation de qualité pour vous doter d’un solide bagage théorique.
2️⃣ Vous voulez prendre soin de l’Autre
Et je vous comprends, si vous avez passé des décennies à gérer des budgets, des parcs de PC, des gammes de produits ou des réseaux de distribution.
Prendre soin de l’Autre, c’est favoriser son développement personnel, ou l’épauler sur le terrain professionnel… ou les deux.
C’est se confronter à des individus, des émotions, des sensibilités, des histoires de vie.
Et surtout, c’est croire à leur capacité à évoluer. Vous accompagnez, mais vous ne faites pas à leur place.
Point de vigilance : votre principal outil, c’est vous-même. Vous devrez apprendre à vous connaître et travailler sur vous pour installer une relation saine et aidante avec l’Autre.
3️⃣ Vous voulez contribuer à quelque chose de plus grand que vous
Victor Frankl, l’inventeur de la logothérapie, expliquait que la perte de sens de notre société venait de l’assèchement de ses valeurs.
Pour retrouver motivation et qualité de vie, l’individu doit contribuer à quelque chose de plus grand que lui : une noble cause, un projet dans lequel il s’implique, une idée qu’il défend…
C’est ce que Frankl appelait « l’auto-transcendance ».
Le métier de coach fait partie de ces engagements porteurs de sens : vous mettez le meilleur de vous-même au service de l’Autre et de sa transformation.
Point de vigilance : le coach œuvre pour l’Autre et non pour lui. L’Autre n’est jamais un « moyen » au service de son projet.
4️⃣ Vous voulez reprendre la maîtrise de votre vie professionnelle.
Vous ne souhaitez plus subir les mauvais côtés de votre vie en entreprise : rythme effréné, injonctions contradictoires, éthique à géométrie variable…
Ou on ne vous a pas laissé le choix : un jour, vous avez dû partir.
Devenir coach, c’est reprendre le contrôle de votre vie professionnelle, et vous réaligner là où vous vous étiez éloigné de vous-même.
Vous serez outillé pour accompagner des salariés, des équipes, des organisations, avec la lucidité de celui qui a connu ce contexte de l’intérieur.
Point de vigilance : pas d’esprit de revanche. Vous ne pourrez accompagner des entreprises que dans l’empathie, la compréhension et la bienveillance.
Jérôme Curnier