Introduction
Nous avons abordé la semaine les masques / comportements caricaturaux du crapaud selon le modèle Process Com de T. Kahler. Je propose ici d'aborder les séquences de stress des êtres humains sous l'angle de Will Schutz, auteur de l'Elément Humain.
Mécanismes de défense de Will Schutz
Will Schutz propose aussi un inventaire des comportements inefficaces des
personnes qui ne parviennent pas à satisfaire positivement leurs besoins et
qui succombent à des peurs archaïques. Il parle de mécanismes de défense
pour ne pas être en contact avec ses propres ressentis désagréables. J’associe volontiers ces mécanismes aux comportements que l’on adopte lorsque l’on ploie sous le joug de son identité scénarique profonde (crapaud). Voici comment les choses se passent...
À cause des quatre « I », la perception que l’on a de soi-même est négative.
Les mécanismes de défense agissent afin de maintenir certains sentiments à
un niveau non conscient. Le problème est que ces mécanismes déforment la
réalité et empêchent d’établir des relations saines et nourrissantes avec les
autres et le monde, lesquelles permettraient de renoncer à ces comportements
défensifs. Or, même si ces mécanismes n’offrent qu’un répit temporaire, nous
les adoptons en vue de nous protéger de nos propres émotions…
Intérieurement, la personne souffre d’une blessure au cœur, et les peurs d’être ignoré (liées à la problématique d’inclusion), humilié (problématique de contrôle,), rejeté (problématique d’ouverture) ressurgissent car la personne ne se sent pas importante, pas compétente et pas aimable.
Pour se protéger de ces sentiments qui marinent dans la marmite intérieure, elle « se blinde » et adopte possiblement six comportements caricaturaux auxquels sont associées des croyances limitantes.
Tableau récapitulatif des mécanismes de défense de Schutz
En fait, ces mécanismes de défense présentent des bénéfices psychologiques
très intéressants pour la personne qui les met en place. Ainsi, ils permettent par exemple d’avoir la paix, d’attirer l’attention sur soi, de cacher ses propres faiblesses, de renforcer l’estime de soi, de ne pas montrer ses émotions, de fuir sa responsabilité dans la situation, etc.
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Dans la suite de l’article, après avoir approfondi les notions de crapaud et de masques selon différents cadres de référence complémentaires, nous reviendrons au modèle de l’identité pour aborder le nouveau personnage : le héros de fer-blanc.
A la semaine prochaine,
Jérôme Curnier.