Programme :
Quelle est ma porte d’entrée préférée dans le triangle dramatique ?
Quel est le point faible sur lequel se greffe le jeu psychologique que je vis ?
Comment est-ce que je m’y prends pour gérer la relation toxique (escalade) ?
Quelles sont mes émotions parasites favorites ?
A quels besoins je tente de répondre en me laissant prendre dans un jeu psychologique ?
Quelles sont les croyances limitantes qui m’enferment dans mes jeux psychologiques favoris ?
Tarif spécial conférence : 400€ les deux jours
Pour ceux qui souhaitent venir en couple, 50% de réduction pour le/la conjoint(e).
En envoyant un chèque de 50€ à l’adresse suivante :
Comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent, l’être humain est porteur d’un besoin irrépressible de sens, comme un marquage au tréfonds de lui-même de la responsabilité dont il est porteur devant sa vie.
Le but de ce nouvel épisode est de proposer quelques points de repère les liens entre le sens et les croyances que nous avons.
Dans leur livre «Croyances et thérapie», Christian Flèche et Franck Olivier soulignent que si les croyances sont innombrables, elles concernent des thématiques fondamentales qui peuvent se regrouper en quelques grandes catégories et qui sont identiques aux domaines qui exigent de notre part qu’on leur trouve du sens. Il s’agit de soi-même, de l’autre ou des autres, du monde, de l’avenir, de la vie et de la mort, de la santé et de la maladie, de Dieu et d’une façon générale de l’Au-delà.
La fonction utile des croyances qui sont associées à ces thèmes est de fournir des réponses à celui qui s’efforce de donner du sens à sa vie et qui vont impliquer ses comportements et ses ressentis face à ce qui lui arrive.
Thématiques fondamentales |
Quelques questions associées |
Soi-même |
Qui suis-je ? Comment faire pour être reconnu dans « qui je suis » ? Quoi faire pour devenir « qui je veux être » ? Quoi faire pour m’accepter comme je suis ? Suis-je ce qu’on dit de moi ? |
L’autre et les autres |
Qui sont les autres et que puis-je en attendre ? Ont-ils raison lorsqu’ils disent que je suis « ceci ou cela » ? Respecteront-ils mes masques, mes difficultés ? M’admireront-ils ? |
Le monde |
Quelle est ma place dans le monde ? Suis-je à la bonne place ? A ma juste place ? Juste à ma/une place ? |
L’avenir |
Quel est mon avenir ? Obtiendrai-je ce que je désire ? Comment dois-je m’y prendre pour y parvenir ? |
La vie et la mort |
L’être humain est-il mortel ou immortel ? Y a-t-il une vie après la mort ? Comment puis-je en connaître les contours ? Quelle expérience faire en cette matière ? |
La santé et la maladie |
Pourquoi y a-t-il de la maladie ? D’où vient-elle ? D’où vient l’adversité, les difficultés ? Qu’ai-je fait pour mériter que ceci ou cela m’arrive ? |
Dieu et l’Au-delà |
Dieu existe-t-il ? Qui est-il ? Que me demande-t-il ? Que puis-je lui demander ? |
Prenons un exemple simple de rapport à l’existence pour illustrer l’impact de nos représentations et croyances sur la façon de structurer nos activités et nos ressentis :
Certains pensent que pour exister il leur faut payer un droit qui légitime ainsi leur présence sur terre. Ils dépensent alors leur temps et leur argent pour satisfaire cette croyance. La croyance pourrait être formulée ainsi : « il faut payer cher le droit de vivre ». Poussée à l’extrême et sans questionnement de cette croyance à l’aune du réel, celle-ci amènera probablement la personne à se ruiner la santé physique ou économique.
D’autres considèrent que ce droit implique le devoir de faire quelque chose d’extraordinaire. Leur croyance pourrait être formulée ainsi : « il faut s’entrainer pour être le meilleur, le plus original, pour trouver du sens à sa vie ». Poussée à l’extrême sans questionnement, cette croyance fera que la personne se morfondra lorsqu’elle échouera ou ne bénéficiera plus des lauriers de ses réussites.
D’autres encore pensent qu’ils doivent se mettre au service de leurs prochains en leur étant utile afin de donner du sens à leur propre existence. La croyance sous-jacente pourrait être formulée de la façon suivante : « si je ne sers pas autrui, je risque de mener une vie vide de sens », ou encore « tant que je ne me suis pas assuré que toutes les personnes qui dépendent de moi sont satisfaites, je n’ai pas le droit de profiter de l’existence ». Poussée à l’extrême, cette personne risque de s’épuiser et de subordonner sa joie à celle des autres.
Enfin, il est une autre catégorie de personnes qui considèrent qu’elles ont le droit de vivre et d’expérimenter le bonheur du seul fait qu’ils sont sur terre, du seul fait que leurs parents leur ont donné vie. La croyance pourrait être formulée ainsi : « je suis sur terre de plein droit, je n’ai pas besoin de payer, ni de servir, ni même de légitimer quoi que ce soit ». Poussée à l’extrême, cette croyance pourrait aussi mener à une certaine forme d’égoïsme. Voire, si nous reprenons le besoin d’auto-transcendance de V. Frankl, à l’ennui.
Comme nous le voyons, le sens que nous donnons à ce qui constitue notre existence n’est pas toujours très heureux et le rôle de nos croyances est conséquent.
J’ai constaté par ailleurs dans ma pratique de professionnel de l’accompagnement mais aussi en tant que simple témoin de ce monde dans lequel nous vivons actuellement la présence de cinq types de sens. Je les résume rapidement :
Le sens déclaré sain par la personne. Il provient de l’alignement qu’elle parviendra à mettre en œuvre entre sa raison d’être, sa cohérence et de sa direction, selon les termes que nous avons définis dans l’épisode précédent. Dans l’acception de V. Lenhardt, le sens déclaré sain sera celui qui amènera la personne à maintenir un haut degré d’énergie par le truchement d’un objet d’amour, par le développement de sa capacité à relationner de façon nourrissante, mu par un rêve et une espérance chevillée au corps. Pour Emily Esfahani Smith, le sens qu’une personne donne à sa vie sera déclaré sain si cette personne a trouvé son lieu d’appartenance, qu’elle saura nommer ses valeurs et sa direction, qu’elle aura élaboré une identité narrative dense et qu’elle s’ouvrira à la transcendance.
pour en savoir plus participez à la conférence de Paris du 19 juin 2019
Philosophes et théoriciens du sens de l’existence nous renvoient toujours à notre responsabilité devant l’existence. Fritz Künkel[1] rappelle le poids de cette responsabilité par cette citation célèbre : « Tu dois comprendre que tu es à la fois sujet et objet, libre et responsable, que tu ne peux échapper aux conséquences de ta conduite et que tu porteras jusqu’à la responsabilité de ta fuite devant ta responsabilité ».
Le but de cet article est de proposer quelques points de repère sur la notion de sens dont nous avons besoin pour mener notre existence et prendre la responsabilité de ce que nous décidons de vivre et nous vivons.
Selon Viktor Frankl, l’être humain est mû par un besoin de sens inaliénable et irrépressible. Si nous l’empêchons de satisfaire sa « volonté de signifiance », l’homme (au sens générique du terme) « tombe » psychiquement malade. Comme je le rappelais dans le volume 1, cette approche constitue une rupture radicale :
Cette conception « frankélienne » d’un homme mené par sa volonté de signifiance ouvre des perspectives responsabilisantes et offre des axes d’accompagnement thérapeutique que V. Frankl a regroupés sous le terme de « logothérapie ».
Frankl affirme en effet que la vie est pourvue d’un sens inaltérable qu’elle ne saurait perdre en aucun cas. Il en fait d’ailleurs la troisième assise anthropologique (outre la volonté de signifiance et la liberté de vouloir), sur laquelle repose sa démarche thérapeutique lorsque la personne fait face au vide existentiel, c'est à dire à une perte de sens qui le déprime. V. Frankl souligne que, même si la vie en soi a un sens, cela ne nous dispense pas de donner du sens à notre vie particulière, voire même nous y oblige moralement. Il incombe par conséquent à chacun d’entre nous de construire le sens qu’il souhaite à son existence. La position de V. Frankl est une vision positive du monde, plus encourageante que la brutalité du « la vie n’a pas de sens a priori », pour le moins ! Cette vision positive du monde induit la responsabilité individuelle de transformer en accord constructif la « triade tragique », expression sous laquelle V. Frankl regroupe les trois expériences de la souffrance, de la culpabilité et de la mort.Considérons un instant que ni l’homme, ni la vie ni le monde n’a de sens a priori. La confrontation de l’être humain à l’angoisse et à la frustration de ne pas être tout puissant va pratiquement l’obliger à créer du sens à tout prix ; ne serait-ce que pour se défendre psychologiquement et physiquement contre les agressions de l’existence, structurer le temps qui passe et échapper ainsi à la phobie de sa propre vacuité, sa peur du vide.
La façon dont une personne construit le sens qu’elle donne à son existence est évidemment extrêmement complexe mais je propose ici de reprendre l’hypothèse chère aux PNListes que le sens tourne autour de trois aspects :
Vincent Lenhardt parle pour sa part de molécule du sens[2] composée de quatre éléments indispensables pour que le sens résiste à l’érosion du quotidien. Ces « atomes » sont :
Troisième formulation que j’emprunte à Emily Esfahani Smith et qu’elle décrit dans son ouvrage « The Power of Meaning: Crafting a Life That Matters ». Cette jeune femme y dénonce le fait que notre société est obsédée par le bonheur, alors qu’il existe une voie plus épanouissante, celle de la quête du sens. Elle articule le sens autour de quatre piliers :
Les trois perspectives (PNListe, celle du courant de V. Lenhardt et celle présentée Emily Esfahani Smith) ne s’opposent pas, bien entendu mais méritent qu’on souligne leur spécificité : la première donnant accès à une dimension individuelle ; la deuxième ouvre à la présence de l’autre et d’un éventuel ineffable. La troisième introduit la dimension chère à P. Ricœur, à savoir l’identité narrative, ce que les anglosaxons appelle le « story telling » qui se décline éventuellement en « personal branding ». Le sujet est vaste et a donné lieu au courant de L’Approche Narrative, sujet passionnant et profondément réparateur pour ceux qui s’y adonnent.
Chacun pourra se nourrir de ces trois formulations pour notamment travailler la dynamique relationnelle qu’il met en place avec ses proches, ses amis, ses collègues, parfois ses clients s’il s’agit de professionnels de la relation d’aide.Revenons maintenant à notre besoin de sens : il est si puissant que parfois, faute de savoir le construire, nous préférons que les autres définissent le sens que nous allons donner à notre vie plutôt que de rester sous le coup de l’angoisse quasi métaphysique de l’absence de sens (qui est une forme de vacuité). Force est de constater que le sens que nous donnons à notre vie est largement conditionné par ce que les autres en disent ou attendent de nous, voire le sens qu’ils donnent à l’existence qui est la leur.
C’est la raison pour laquelle V. Frankl suggère que l’élaboration du sens par la personne – et donc l’art de se prendre en charge – va exiger d’elle deux mouvements, le premier de connaissance de soi, le second de travail sur soi.
Au cœur même de ce dépassement se situera la contribution de chacun à quelque chose de plus grand que lui, ou plus génériquement au sens de la vie, ce que V. Frankl a appelé la « capacité d’auto-transcendance ». On pourra assimiler le besoin que ressent une personne de participer, de contribuer au bien commun à une incarnation concrète de ce dépassement de soi.
Nous verrons dans un prochain articlepour en savoir plus participez à la conférence de Paris le 19 juin 2019
Un père de famille emmène son jeune fils au cirque. Le numéro avec les éléphants impressionne énormément le garçon. Il les voit soulever plusieurs personnes simultanément, porter des charges montrant combien les éléphants sont puissants, peut-être même un peu effrayants tant leur force semble potentiellement dévastatrice si elle n’était pas apprivoisée. Le lendemain, il demande à son père de retourner voir les éléphants, mais cette fois à la ménagerie pour les observer « de près ». Un des éléphants est dans un enclos attaché à un pieu en bois. Le fils s’étonne de ce que l’animal reste ainsi attaché et ne tire pas sur la corde pour se libérer de sa longe et profiter plus amplement de l’espace qui lui est imparti. Il s’en confie à son père qui lui répond : « lorsque ce n’était qu’un éléphanteau, le pieu tenait effectivement l’animal. Il n’était pas assez fort pour s’en détacher. Même si aujourd'hui il le pourrait, il n’a sans doute pas vérifié que c’était le cas. Il s’est donc habitué à la longe qui le tient, alors que celle-ci n’est pas plus solide pour lui qu’un fil de couture ne l’est pour nous ! »
Autrement dit, nos croyances agissent sur notre liberté et, dans ce cas précis, en définissent les contours limitants.
Nos croyances sont issues de généralisations avec parfois des omissions et/ou des distorsions et se sont structurées dans un schéma en trois étapes :
Du fait de ces distorsions, omissions et généralisations, notre vie se trouve parfois très étriquée, ce qui pourra amener certains à se plaindre qu’ils vivent une « chienne de vie ». En anglais le terme chienne se dit tout simplement DOG. Voilà donc un moyen mnémotechnique simple à retenir : la vie est une « chienne » dès lors que nous la voyons un peu trop à l’aune de nos Distorsions, Omissions, Généralisations, autrement dit à l’aune de nos DOG, ce qui a donné un acronyme devenu maintenant célèbre parmi mes étudiants !
Nos croyances codent le « terrain de jeu » sur lequel nous évoluons : qu’il s’agisse de nos permissions mais aussi des limites que nous nous fixons telles que nos interdictions et nos obligations. J’ai coutume de dire que nos croyances constituent les ingrédients de la boisson que nous buvons au quotidien : Interdits, Obligations, Permissions, ce qui donne l’acronyme « IOP ». Nous découvrirons progressivement dans cette partie que les croyances qui structurent nos « IOP » deviennent d’autant plus limitantes qu’elles sont plus conditionnées par nos « DOG ». En souriant j’ai coutume de dire que les croyances limitantes sont de véritables « DOG de IOP » !
Nos croyances impactent tous les aspects de notre vie ; certains affirment même qu’elles définissent la durée de notre propre existence ! En croyant ce que nous croyons, nous faisons des choix de vie et nous déterminons ce que nous vivons…
Nous avons des croyances sur le monde et l’existence, les autres, nous–mêmes, les rapports que nous entretenons avec les autres, lesquelles sont génératrices de réalités…
Nos croyances filtrent donc le réel : elles nous conduisent à accepter ou à refuser certaines choses…
En fonction de nos croyances, nous sélectionnons les perceptions qui viennent les conforter et nous éliminons les autres…
Autrement dit, nous collectionnons des preuves plus ou moins subjectives qui viennent étayer la croyance par des faits, la rendant ainsi indiscutable…
Comme les croyances structurent les raisons pour lesquelles nous faisons les choses, nous sommes par conséquent soutenus par elles au plan psychologique. Dans la plupart des cas, les croyances sont dites limitantes lorsqu’elles reposent sur des compréhensions erronées et limitées du réel. C’est en cela qu’il est utile de les revisiter.
Nos réactions face aux événements extérieurs sont aussi largement conditionnées par des croyances ou, pour le moins, par des représentations du réel que nous pouvons faire évoluer afin de grandir en liberté et en autonomie. Or ce n’est pas toujours aisé dans la mesure où les croyances sont le plus souvent acquises par notre éducation, normées par les sociétés dans lesquelles nous vivons et codifiées par la culture. Les revisiter demande du courage ; or parfois, lorsque se redonner de l’espace pour vivre est indispensable, cela devient incontournable !
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Les professionnels de l’accompagnement, qu’il s’agissent des psychothérapeutes ou des coachs, invoquent assez fréquemment le terme de « croyance » à propos de leurs patients ou clients lorsque ceux-ci rencontrent des difficultés à évoluer ou à dépasser un obstacle existentiel.
Ce terme me paraît à la fois galvaudé et simultanément riche d’une profondeur insoupçonnée. Le but de cet article est de proposer quelques points de repère sur cette notion.
Comme le sens commun tend à dire qu’une croyance est une affirmation qui ne peut être vérifiée, il est alors normal de considérer que les croyances vont particulièrement être associées à ce qui relève du domaine religieux et du spirituel. Mais il serait réducteur d’en rester là. Nos goûts, nos comportements, nos choix, sont régis par des croyances d’autres catégories et touchent d’autres aspects de notre vie intérieure.
À bien y regarder, une croyance est le résultat de l’action de croire qui inclut quatre aspects bien distincts qui la rendent si puissante, à savoir :
La croyance relève par définition d’un processus qui va à l’encontre du doute et, fréquemment, de la réflexion cognitive. La croyance exige le plus souvent une soumission de la volonté et de la pensée et engage tout l’être dans ces différentes dimensions cognitive, émotionnelle, comportementale, voire spirituelle.
Voici quelques histoires humoristiques qui mettent en lumière les différentes caractéristiques que nous venons de souligner concernant les croyances et la nécessité pour nous de les maintenir par souci de cohérence et de stabilité intrapsychique…
Un homme dans un hôpital psychiatrique est persuadé qu’il est mort et ne vit ni sur terre ni au ciel. Son thérapeute, cherchant à lui faire retrouver raison, lui pose la question de savoir si les cadavres sont susceptibles de saigner. Son patient lui répond de façon immédiate, en lui expliquant que comme les fonctions vitales sont interrompues, il ne pouvait en être ainsi.
Trouvant là la brèche dans laquelle s’engouffrer, le psychiatre propose donc à son patient de lui couper légèrement le doigt pour en avoir le cœur net. Après l’avoir piqué avec une aiguille, le patient voit poindre au bout de son doigt une perle rouge de sang. Et lui de reprendre immédiatement : « moi qui étais persuadé que les cadavres ne saignaient pas ! Maintenant je sais que les morts peuvent saigner ! »
Autrement dit, une habitude fréquente de notre cerveau est de corriger la « dissonance cognitive » pour maintenir la stabilité et la cohérence interne de notre compréhension du réel. Ce qui nous amène à dire que « nous ne croyons pas ce qui est vrai mais nous disons que c’est vrai parce que nous le croyons. »
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Un jeune père de famille explique à Paul, son tout jeune garçon de 18 ou 20 mois, en lui montrant la prise de courant qu’il ne faut pas mettre les doigts dedans. Sinon il lui donnerait une fessée. La notion de fessée n’est pas claire du tout pour Paul mais il comprend aux sourcils froncés de son père que cela n’a pas l’air agréable ! Néanmoins, sa curiosité étant piquée au vif, il profite de l’absence de son père pour s’essayer à mettre les doigts dans la prise (comme il se doit !). Il associe alors la décharge électrique qu’il ressent à la fessée de son père. Le temps passe et Paul devient lui-même père de famille. Ayant vécu l’expérience de la prise électrique sans l’avoir revisitée en l’analysant a posteriori, il explique à sa fille Julie de 18 ou 20 mois qu’il ne faut pas mettre les doigts dans la prise de courant. Et il ajoute avec les sourcils froncés : « …Parce que dans la prise, il y a ton grand père et sa fessée fait très mal ! »…
Autrement dit cet exemple indique que l’élaboration de notre représentation du réel procède d’un double mouvement :
L’enfant trouve une croyance qui fait sens pour lui dans ce qui est fait et dit par l’entourage. Il adhère au système de croyances qui est sous-tendu.
Il utilise sa propre réflexion enfantine, réelle bien qu’incomplète et manquant de recul critique sur la condition humaine.
Fin de l'épisode 1
Quand ?
Mardi 12 février de 18h45 à 20h45
Lundi 18 mars de 18h45 à 20h45
Mardi 9 avril de 18h45 à 20h45
Où ?
EMCC Paris
21 rue Lamartine
75009 PARIS
En quelques mots
Ce parcours aborde les trois polarités suivantes prises tant séparément qu’en les combinant l'accompagnement :
- individuel (coaching),
- d’équipe (coaching de groupe),
- des organisations (entendu au sens large comme ensemble de personnes qui se regroupent dans une structure ayant une mission ou une finalité commune et des critères d’appartenance partagés).
Ce parcours se compose de trois étapes :
- coach technicien de 12 jours (4 modules de 3 jours)
- coach praticien de 18 jours (6 modules de 3 jours dont 3 jours de certification de coach professionnel praticien)
- coach maître praticien de 18 jours (6 modules de 3 jours dont 3 jours de certification de coach professionnel maître praticien)
Démarrage DIAM PARIS Promotion 12 : 9, 10, 11 juillet 2019
Démarrage DIAM MARSEILLE Promotion 11 : 23, 24, 25 mai 2019
Formation inscrite au RNCP n°31179
Page d'infos formation DIAM
Au-delà de la performance à laquelle toutes les démarches d'accompagnement en entreprise prétendent donner accès, elles ont une vocation plus profonde : faire grandir et unifier la personne prise dans ses différents contextes professionnel et personnel et dans ses dimensions individuelle et collective ; l'enjeu étant pour lui de fleurir et de porter du fruit en faisant reculer le bal des égos, éteindre la musique lancinante de la morosité et prévenir la fuite dans l'alcool du cynisme qui conduit toujours à la « gueule de bois » du défaitisme ou encore de la fatalité et, in fine, au désespoir de l'impuissance...
Dans un contexte de transformation de la société, de nos modes de travail et de nos façons de relationner, apprendre à se donner du feedback est devenu un incontournable.
Les managers, les RH, les formateurs, les coachs sont généralement des habitués de cette pratique à titre individuel.Or conduire ce même processus collectivement - ce que j'ai appelé le feedback groupal - est tout aussi essentiel : proposer un feedback à un groupe consiste à relier en une constellation ce que chacun a partagé à titre individuel comme autant d'étoiles. Cette pratique permet à chacun de prendre conscience de sa place et de son rôle au sein du groupe et conduit le groupe à affirmer son identité propre et donc à comprendre et se saisir de sa contribution spécifique au bien commun.Dans cette série de quatre épisodes, je vais m'employer à expliquer la technique que j'ai mise au point pour permettre à ceux qui animent des groupes de conduire le feedback groupal...
La mise en place d’accompagnement dit de performance en entreprise vise l’amélioration des comportements managériaux parmi lesquels l’écoute, la décision, la capacité d’utiliser des modes managériaux différents, etc. Il s’agit là de travailler à ce qu’en systémique on appelle un changement de type 1.
Un tel développement est parfois superficiel : il amène la personne à mieux se contrôler, mais dès que la situation devient trop stressante, ses vieux comportements resurgissent sans qu’il puisse véritablement les endiguer. Le changement n’est pas assez profond.La culture du coaching nous enseigne qu’un changement de type 2 est nécessaire. Il s’agit alors pour le coach de faire travailler son client sur trois aspects : les valeurs, les croyances et les systèmes de représentations.L’accompagnant se doit de disposer d’un cadre tant conceptuel qu’opératoire pour penser la personne et la relation. Nombreux sont les outils en cette matière. L’Analyse Transactionnelle comme la Programmation Neuro-Linguistique proposent deux cadres qui peuvent se compléter.
Chacun d’entre nous passe le plus clair de son temps à prendre des décisions, souvent même à l’insu de son engagement réel et opérationnel. Mais dès qu’un choix a des implications multiples et des conséquences plus profondes qu’à l’accoutumée, nous éprouvons le besoin de prendre du temps, du recul voire parfois de réfléchir avec quelqu'un.
Evolution de carrière et changement d’orientation professionnelle, réorganisation de vie, décision de rachat (fusion/ acquisition / transmission), décisions stratégiques, tactiques, opérationnelles, autant de situations délicates à gérer aussi bien pour le décideur que pour celui qui l’accompagne. Délicates en effet en ce qu’elles font émerger des craintes, reflets parfois des conflits entre ce que chacun considère comme devant être fait alors et ses désirs préconisent autre chose.Cet atelier est le lieu pour comprendre ce qui se joue dans de telles situations et vise l’appropriation par chacun d’un système global et complet pour aborder la prise de décision.
Dans une période de mutation tous azimuts, est-il possible de construire de nouveaux points de repère pour marcher vers demain, notamment en matière de management ?
Un des problèmes majeurs que l’on rencontre lorsqu’il s’agit de changer de paradigme (ensemble des croyances, valeurs, représentations, etc.) pour construire une nouvelle façon de penser est qu’il est très délicat de ne pas se référer à ce que l’on connaît déjà. Ce n’est pas une histoire de mauvaise volonté, c’est ainsi que le cerveau fonctionne. À moins d’une inspiration créatrice, comme un saut quantique, issu de son inconscient abyssal, l’être humain fait souvent du neuf avec du vieux. Il en est ainsi avec le management...
Dans cette nouvelle série d'articles de l'année 2017 (que je vous souhaite à la mesure de votre cœur), je vais présenter les différents types de coaching mis en œuvre en entreprise, les niveaux logiques d’accompagnement managérial et les types de coachs ou d’intervenants selon ces niveaux traités.
Vous pouvez retrouver la totalité de ce que je rédige depuis une vingtaine de semaines (à raison d'un article par semaine) dans le volume 2 (sur 5) de la collection "Coaching global" que je publie aux Editions AFNOR (à raison d'un volume par an).
Le coaching joue désormais un rôle de première importance dans l'entreprise en accompagnant les restructurations et en gérant des conflits. Les explications de Jérôme Curnier, auteur du livre « Coaching Global ».(…)
Nous vous invitons à lire l'article publié dans le magazine Entreprise & Carrières - N° 1275 du 09/02/2016